Ils coulent
Héritiers de la dette, Espagnols, Grecs, Français, Cypriannais, nous coulons, nous croulons sous le poids des dettes accumulées par les élus, ceux qui étaient en charge du destin de leurs administrés.
La folie des projets fumeux, la course à la renommée, à l'enrichissement des castes amies et proches. L'accumulation des martingales gagnantes, des idéologies éculées, des avancées sociales non financées.
L'européen vient d'engloutir 100 Milliards d'€, pour soutenir les banques Espagnoles qui s'étaient aventurées dans les impasses des crédits Immobiliers sur 35 ans à taux variables exactement comme aux États-Unis.
( Le 1° ministre ne parle pas de sauvetage)
L'Espagne entre courage et entêtement €
Fier et ombrageux, Mariano Rajoy s'en va répétant que l'Espagne ne sollicite aucune aide extérieure. Elle n'a pas besoin des mécanismes de sauvegarde de l'eurozone. Elle s'en sortira toute seule, elle ne quémande rien
et puis le mois suivant:
La zone euro se donne un répit en volant au secours de l'Espagne et de ses banques pour juguler la crise €
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a dû se résigner à appeler à l'aide. Cent milliards d'euros pour dissuader les marchés de s'attaquer davantage à l'Espagne : la zone euro a voulu frapper un grand coup, samedi 9 juin, afin d'aider Mariano Rajoy à recapitaliser les banques de son pays.
Les financiers US, avaient morcelé, divisé, dilué le risque des emprunts, en titrisant les créances et en les cédant aux marchés, du monde occidental. ( Subprimes).
Nous Européens sommes plus pragmatiques nous intervenons directement, en mettant la main à la poche pour soutenir ces Banques qui ont fait n'importe quoi. Pas un mot pour les emprunteurs lésés et trompés par ces banquiers indélicats, non, l'Europe les oublie.
Les Espagnols s'enfoncent dignement dans la crise, oubliés des gouvernements et des banquiers, qu'il faut bien appeler les BANKSTERS.
Ces banquiers tordus n'ont pas raisonné en:
(Prêteurs confrontés à un risque, qui est le fondement du métier de Banquier), ils ont évincé la notion d'aléa et l'Europe leur donne, cent fois raison, en venant les secourir, avec notre argent.
Ce soir les Grecs auront voté, les Français, aussi, le monde entier regarde avec effarement ce qui va se passer.
Priorité sera donnée aux BANKSTERS.
La France à connu le Crédit lyonnais puis Dexia, bientôt le Crédit Agricole.
Les Cypriannais ont 48 Millions d'€ de dette en plus des nationales.